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Etats-Unis : arrestation d'un homme qui menaçait de faire exploser une bombe au Capitole

L'homme s'est rendu après des heures de négociations tendues. Il a été placé en détention. Aucune bombe n'a finalement été découverte dans son véhicule. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le véhicule dans lequel un homme a proféré des menaces, à proximité du Capitole, à Washington (Etats-Unis), le 19 août 2021. (ALEX BRANDON / AP)

La tension régnait de nouveau au Capitole jeudi 19 août. Un homme à bord d'un véhicule a menacé dans la matinée de faire exploser une bombe près du bâtiment qui abrite le siège du Congrès américain, à Washington. La situation a provoqué le déploiement d'un fort dispositif de sécurité et l'évacuation des immeubles aux alentours, de la Cour suprême, du siège du parti républicain ainsi que des bureaux du Congrès.

L'homme s'est finalement rendu, après des heures de négociations tendues dans cette ville encore meurtrie par le souvenir du violent assaut mené le 6 janvier par des manifestants pro-Trump. Il "est sorti de son véhicule et s'est rendu" sans résister, a annoncé le chef de la police du Capitole, Thomas Manger, en début d'après-midi. Aucune bombe n'a finalement été découverte dans le véhicule. Le suspect a été placé "en détention sans incident".

Le suspect s'attaquait verbalement au Parti démocrate

L'homme, âgé de 49 ans, a été identifié sous le nom de Floyd Ray Roseberry par la police. Il s'était filmé en direct dans la matinée sur un compte Facebook au nom de Ray Roseberry, en proférant des menaces incohérentes.

"J'essaye d'avoir Joe Biden au téléphone", déclarait le suspect dans la vidéo consultée par l'AFP, où il tourne parfois son objectif vers le Capitole, de l'autre côté d'un parc. "Je vous le dis, si les snipers arrivent, qu'ils commencent à tirer sur cette fenêtre, cette bombe explosera", disait-il en référence aux tireurs d'élite déployés sur les lieux. L'individu suggérait par ailleurs que quatre autres bombes avaient été placées ailleurs, dans d'autres voitures. Il s'attaquait au Parti démocrate de Joe Biden, majoritaire au Congrès.

Ses messages sur les réseaux sociaux "suggèrent qu'il fait partie du mouvement pro-Trump MAGA", acronyme de "Make America Great Again" (Rendre sa grandeur à l'Amérique), le slogan de l'ex-président Donald Trump, a souligné le groupe de surveillance des sites extrémistes Site.

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