Surnommé le "sultan des temps modernes", le président turc ne cache plus ses envies de renouer avec le prestige de l'Empire ottoman.
C'est un sérieux revers. Dimanche 7 juin, le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan, a perdu la majorité absolue qu'il détenait depuis treize ans au Parlement.
Le chef de l'État ne va pas pouvoir renforcer ses propres pouvoirs présidentiels comme il le souhaitait. Selon certains, il y avait derrière ce souhait la volonté de renouer avec la grandeur de l'Empire ottoman, disparue il y a plus de cent ans.
"Sultan des temps modernes"
Le nouveau palais présidentiel, avec ses 1 150 pièces et commandé par Recep Tayyip Erdogan, illustre parfaitement ses envies de grandeur et vient confirmer son surnom de "sultan des temps modernes".
"Ce que nous voyons dans ce bâtiment, c'est sa volonté de prendre tous les pouvoirs", estime Tezcan Karakus Candan, présidente des architectes d'Ankara qui rappelle alors que le tribunal avait pourtant "interdit la construction de ce nouveau palais".
Mais ce n'est pas tout. D'autres projets pharaoniques témoignent de la démesure du chef de l'État. Parmi eux, la construction d'une mosquée monumentale à Istanbul.
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