Dans les rues d'Istanbul, le 5 décembre 2015. Lorsque les policiers lancent des gaz lacrymogènes et menacent les manifestants de leurs fusils chargés de balles en caoutchouc, la panique s'empare des hommes et des femmes venus manifester pour réclamer la réouverture des pourparlers de paix entre le gouvernement turc et le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, déclaré illégal par Ankara. Une marche pour demander également la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, condamné à perpétuité en 1999.