Cet article date de plus de huit ans.

Attentat à Istanbul : au moins 41 morts et plus de 200 blessés

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Attentat à Istanbul : au moins 41 morts et plus de 200 blessés
Attentat à Istanbul : au moins 41 morts et plus de 200 blessés Attentat à Istanbul : au moins 41 morts et plus de 200 blessés (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

L'aéroport d'Istanbul a été le théâtre d'un triple attentat suicide hier, mardi 28 juin. Une équipe de France 2 revient sur l'attaque.

Trois kamikazes ont ouvert le feu mardi 28 juin dans le hall d'un terminal de l'aéroport international d'Istanbul. Le bilan provisoire fait état de 41 morts et plus de 200 blessés. Il est 20h53 hier soir à l'aéroport, quand un mouvement de panique surprend les passagers, avec juste derrière une première explosion. En quelques minutes, des dizaines d'ambulances affluent à l'aéroport. Des renforts de police arrivent. Sur tous les visages, le même état de choc, la même terreur. "À l'intérieur, j'ai vu des gens se faire tirer dessus alors je me suis précipité avec d'autres personnes de l'autre côté, et là des bombes ont explosé", raconte un voyageur à France 2.

En état d'alerte

D'après les premières informations, ces attentats ont été perpétrés par trois terroristes. Ils seraient arrivés en taxi et auraient immédiatement ouvert le feu sur les policiers afin d'entrer dans l'aéroport. Sur une vidéo, on voit l'un des terroristes dans le hall, armé. Un policier le touche, il tombe à terre, son arme glisse sur le sol. Un policier va alors s'approcher et quelques instants plus tard il s'enfuit, peut-être parce qu'il comprend que le kamikaze porte une ceinture d'explosifs. Quelques secondes plus tard, il se fait exploser. Le bilan est très lourd. Tous les hôpitaux de la ville sont en état d'alerte. Le Premier ministre turc s'est rendu sur place et a très rapidement accusé Daech. Pour l'heure, l'attentat n'a pas été revendiqué.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.