Terrorisme : sept membres des Brigades rouges ont été arrêtés en France
Emmanuel Macron a donné son feu vert pour l'arrestation des dix anciens membres des Brigades rouges réfugiés en France. Sept d'entre eux ont été interpellés, mercredi 28 avril dans la matinée.
Les interpellations des sept membres des Brigades rouges se sont déroulées à l’aube, mercredi 28 avril, la plupart à Paris. Parmi eux, Enzo Calvitti, arrêté à son domicile. La gardienne de l'immeuble le croisait régulièrement : “C’est quelqu’un de discret, de très gentil, je le vois passer tous les jours, une ou deux fois dans l’entrée”, a-t-elle confié aux équipes de France Télévisions. Sept anciens membres des Brigades rouges, sur les dix visés, ont été interpellés. L'opération a été décidée par le ministère de la Justice. "Je n'ai strictement aucun état d'âme, a déclaré Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux. Le président de la République, depuis le début de la mandature, est en relation étroite avec nos amis italiens, qui souhaitent que soit enfin juges ces terroristes."
Condamnés en Italie pour actes de terrorisme
Les cinq hommes et deux femmes arrêtés ont été condamnés en Italie, pour des actes de terrorisme d’extrême gauche, perpétrés dans les années 70 et 80. Surnommées “les années de plomb”, elles sont marquées par des dizaines d’enlèvements et d'assassinats, dont celui de l'ex-président du Conseil italien, Aldo Moro, en 1978. Plusieurs avocats ont dénoncé les arrestations, qui rompent selon eux avec la doctrine Mitterrand, qui s'était engagé en faveur des ex-brigadistes qui renonçaient à la violence.
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