Israël confirme un raid aérien sur la Syrie
Ehud Barak a par ailleurs réaffirmé que son pays ne permettra pas que des armes soient transférées de Syrie au mouvement chiite libanais Hezbollah. «Ce qui s’est passé il y a quelques jours (…) montre que quand nous disons quelque chose, nous nous y tenons. Nous avons dit que nous ne pensons pas qu'il doit être permis que des systèmes d'armes perfectionnés soient transférés au Liban», a-t-il déclaré lors de la Conférence internationale sur la sécurité à Munich. Le gouvernement israélien n'avait pas, jusque-là, commenté les informations sur une opération aérienne en territoire syrien, confirmées par Washington, et analysé pour Géopolis par le correspondant de France 2 en Israël, Charles Enderlin.
Si l'on en croit un responsable militaire américain cité par le New York Times, cette opération visait au départ «des missiles SA-17 et leurs lanceurs». Les dommages causés à ces équipements et les explosions qui ont suivi auraient alors endommagé le «plus important centre de recherche» syrien «sur des armes biologiques et chimiques».
Le raid «dévoile le véritable rôle joué par Israël, en collaboration avec les forces étrangères ennemies et leurs agents sur le sol syrien, pour déstabiliser la Syrie et l’affaiblir», a dénoncé de son côté le président syrien Bachar el-Assad, selon des propos rapportés par l’agence officielle Sana.
La télévision officielle de Damas a diffusé le 1er février des images qu'elle a présentées comme celles du site militaire attaqué par l'aviation israélienne. Sur les images, on peut voir un bâtiment qui n'est pas détruit mais dont les vitres des fenêtres sont brisées. Les vitres d'un mini-bus sont également cassées, tandis que des voitures et des camions carbonisés sont visibles dans une cour.
Pour sa part, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé Israël de se livrer à un «terrorisme d’Etat».
Le raid israélien vu par la télévision syrienne
(Source: AFP, site de La Nouvelle République)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.