Répression en Biélorussie : l'Union européenne sévit
Les sanctions contre la Biélorussie ont été décidées par l'Union européenne face à la violence du régime contre les manifestants qui contestent toujours le résultat des élections présidentielles.
Cette fois, pas de gaz lacrymogènes, de dispersion ou de protestations violentes. Les manifestants sont venus avec des fleurs et les forces de l'ordre n'interviennent pas. Vendredi 14 aout et samedi matin, les manifestants ont réclamé pacifiquement des nouvelles élections à Minsk (Biélorussie). "J'attends le moment où le peuple finira par comprendre ce qu'il se passe. Tout le monde était au courant mais malheureusement il a fallu des victimes pour que les gens se réveillent", explique une jeune manifestante.
La Biélorussie demande de l'aide de la Russie
A travers le pays, la colère grandit. Les ouvriers des usines, piliers de l'économie biélorusse, se mettent en grève. Tous dénoncent la brutalité des forces de l'ordre depuis une semaine et la fraude électorale. Depuis vendredi, l'Union européenne a pris position dans la crise et "n'accepte pas le résultat des élections". Alexander Loukachenko, président contesté, en appelle désormais à Vladimir Poutine.
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