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Affaire Alexeï Navalny : l'opposant russe est sorti du coma

L'adversaire du Kremlin s'est réveillé du coma artificiel dans lequel il avait été plongé, le 22 août, après son empoisonnement supposé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'opposant russe Alexeï Navalny lors d'une manifestation à Moscou, le 29 septembre 2019. (YURI KADOBNOV / AFP)

Alexeï Navalny s'est réveillé lundi 7 septembre dans l'hôpital berlinois où il avait été transféré. Il va "par étapes" cesser d'être sous respirateur artificiel et "réagit quand on lui parle", selon l'hôpital de la Charité. Voilà plus de deux semaines que l'opposant politique à Vladimir Poutine était plongé dans un coma artificiel après un empoisonnement, selon les médecins.

Le militant anti-corruption avait fait un malaise, le 20 août, dans un avion qui le ramenait à Moscou depuis la Sibérie, malaise vraisemblablement dû à un empoisonnement. Les médecins allemands ont indiqué que les résultats cliniques révélaient "une intoxication par une substance du groupe des inhibiteurs de la cholinestérase" (soit un agent neurotoxique comme par exemple le gaz sarin ou le Novitchok russe), confirmant selon eux la thèse de l'empoisonnement défendue par les proches du militant anti-corruption.

Pas d'informations quant aux séquelles possibles

De leur côté, les autorités russes affirment qu'Alexeï Navalny n'a pas été empoisonné et nient leur implication dans ce malaise. "Toute tentative d'associer la Russie de quelque manière que ce soit à ce qui s'est passé est inacceptable à nos yeux", a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Toutefois, l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni a été convoqué lundi au ministère britannique des Affaires étrangères pour s'expliquer sur l'empoisonnement, a annoncé le chef de la diplomatie Dominic Raab, "soulagé" de la sortie du coma de l'opposant au Kremlin.

S'il a noté dès la semaine dernière des améliorations de son état de santé, l'hôpital a affirmé qu'il n'était pas possible, à ce stade, de déterminer si le Russe de 44 ans porterait des séquelles à long terme.

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