Cet article date de plus de deux ans.

Mort d'Elizabeth II : "London Bridge", le protocole millimétré organisant le deuil de la reine

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Mort d’Elizabeth II : "London Bridge", le protocole millimétré organisant le deuil de la reine
Mort d’Elizabeth II : "London Bridge", le protocole millimétré organisant le deuil de la reine Mort d’Elizabeth II : "London Bridge", le protocole millimétré organisant le deuil de la reine (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Nény, G. Chalivat, A. Julien, A. Tranchant
France Télévisions

Après la disparition d’Elizabeth II, le Royaume-Uni entre dans une longue période de deuil, avec des hommages et des cérémonies. Le protocole avait été anticipé depuis longtemps et conçu par la reine elle-même.

Elle avait tout prévu elle-même, dès les années 1960. Le protocole qui s’appliquerait dans les jours suivants le décès d’Elizabeth II est très précis. L’opération a été baptisée "London Bridge", avec un chapitre "Unicorn" ("licorne" en français) dans le cas où la reine s’éteindrait dans son château de Balmoral (Écosse). Premier impératif : assurer la succession : à 11 h, samedi 10 septembre, Charles sera proclamé roi d’Angleterre au palais de Saint-James, à Londres. 41 coups de canon seront alors tirés depuis Hyde Park. L’Union Jack sera hissé pendant 24 heures, avant d’être remis en berne durant le deuil national.

Des funérailles prévues dix jours après

Pendant ce temps-là, en Écosse, le cercueil de la reine sera transporté à Édimbourg au palais de Holyrood House, pour être exposé jusqu’à dimanche 11 septembre, soit trois jours après sa mort. Lundi 12 septembre, quatre jours après le décès, le cercueil devrait commencer un périple vers Londres, à bord du train royal. À Londres, le cercueil rejoindra Buckingham Palace, avant d’être transféré à Westminster. Comme pour son père Georges VI en 1952, les Britanniques pourront se recueillir à l’intérieur de l’abbaye. Les funérailles de la reine devraient avoir lieu à J+10.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.