Météo : le Royaume-Uni émet sa première alerte rouge chaleur extrême, prévoyant des températures atteignant 40 °C
Le record de chaleur au Royaume-Uni, de 38,7 °C en juillet 2019, pourrait être battu ces prochains jours. Une évolution due au dérèglement climatique engendré par les activités humaines, souligne l'institut météorologique britannique.
C'est inédit. Le service météorologique britannique a émis, vendredi 15 juillet, pour la première fois, une alerte rouge "chaleur extrême" pour lundi et mardi en Angleterre. Les températures pourraient dépasser des records, voire le seuil des 40 °C.
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"Des températures exceptionnelles, peut-être records, sont probables en début de semaine prochaine", a prévenu Paul Gundersen, chef météorologiste au Met Office britannique. "Il y a actuellement 50% de chances que nous voyions les températures atteindre 40 °C et 80% de chances que de nouvelles températures maximales soient atteintes", a-t-il ajouté.
Le record de chaleur jamais enregistré au Royaume-Uni s'élève à 38,7 °C, relevé au jardin botanique de Cambridge (est de l'Angleterre) le 25 juillet 2019.
️ Temperatures are set to reach exceptional levels over the coming days
— Met Office (@metoffice) July 15, 2022
⬇️ Here's the latest on what to expect through the weekend and into next week #heatwave pic.twitter.com/sO8xZFBdmk
Des nuits "exceptionnellement chaudes" sont également attendues, particulièrement dans les zones urbaines. "Nous espérions ne jamais arriver à cette situation, mais, pour la première fois, nous avons des prévisions qui dépassent les 40 °C au Royaume-Uni", constate Nikos Christidis, spécialiste du climat au Met Office.
Il souligne que le "réchauffement climatique influence déjà la possibilité de températures extrêmes dans le pays". Les risques d'atteindre les 40 °C "pourraient être dix fois plus probables dans le climat actuel que sous un climat naturel qui ne serait pas affecté par l'influence humaine", insiste-t-il. Le Met Office souligne que "la fréquence, la durée et l'intensité de ces événements ces dernières décennies sont clairement liées au réchauffement de la planète et peuvent être attribuées à l'activité humaine".
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