Derrière les portes de ces bâtiments délabrés, la face sombre et secrète de l'industrie textile britannique. Des petits ateliers de production, souvent dans la ville de Leicester, au Royaume-Uni. C'est là que des salariés osent dénoncer leurs conditions de travail. Pour certains, la crise du Covid-19 a servi de déclencheur, tant les abus ont été nombreux.Forcés à travailler malgré des symptômes du Covid-19Beaucoup ont été contaminés sur leur lieu de travail. "C'était comme avant le coronavirus : pas de gants, pas de masques, pas de distanciation sociale, rien du tout", dénonce un des travailleurs. Ces sous-traitants de marques de ventes en ligne ont tourné à plein régime pendant le confinement. Certains employés auraient même été forcés à travailler, malgré des symptômes du Covid-19. De l'esclavage moderne selon plusieurs associations. Elles s'indignent aussi de la politique salariale des ateliers : moins de 4 euros pour une heure de travail. Ce n'est même pas la moitié du revenu minimum.