En direct de Washington, la journaliste Valérie Astruc revient sur le changement de stratégie des États-Unis à l'égard de Bachar al-Assad.
Les États-Unis ont infléchi leur discours concernant Bachar al-Assad, en témoigne la résolution sur le plan de paix adoptée vendredi 18 décembre à l'ONU. Alors que le départ du dictateur syrien était un préalable aux négociations sur la Syrie, c'est désormais terminé. "C'est une concession faite à la Russie. En cela, Barack Obama rejoint la position de François Hollande", explique Valérie Astruc, en direct de Washington. Le président français avait été le premier après les attentats de Paris à renoncer au départ de Bachar al-Assad comme point de départ du processus de négociations.
Un pari risqué ?
"Le calcul américain est le suivant : puisque le plan de paix prévoit un gouvernement transitoire syrien ainsi que des élections libres, le sort de Bachar al-Assad est scellé", poursuit-elle. Ce sont donc les urnes qui décideront du départ de Bachar al-Assad. "Les États-Unis misent sur un départ tôt ou tard de Bachar al-Assad. Nul ne sait si le pari américain est un pari gagnant", conclut la journaliste.
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