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Syrie : femmes et enfants autorisés à quitter Homs

Premier accord à Genève où se tiennent les négociations entre représentants du régime et des rebelles syriens. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Dégâts causés par une attaque au mortier attribuée à l'opposition syrienne, dans une rue de Homs, le 9 janvier 2014.  (HO / AFP)

C'est un premier pas. Symbolique. Le régime syrien autorise les femmes et les enfants à quitter la ville de Homs, assiégée depuis juin 2012 par l'armée régulière. "Il y a un espoir que dès demain, femmes et enfants pourront quitter Homs", a indiqué le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi.

L'accord a été conclu entre régime et rebelles syriens, dimanche 26 janvier, au deuxième jour des pourparlers qui se tiennent à Genève, sous l'égide de l'ONU. Il a été confirmé par le vice ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Makdad.

Mais dans quelles conditions pourront avoir lieu ces départs ? Des militants des quartiers assiégés par l'armée syrienne à Homs, où des milliers de civils vivent dans des conditions effroyables, ont réclamé des "garanties". "Nous demandons d'importantes quantités de nourriture et de matériel médical, et la garantie que les femmes, enfants et blessés évacués des zones rebelles assiégées de Homs ne seront pas arrêtés" par le régime, a déclaré Abou Rami, porte-parole de la Commission générale de la révolution, un réseau de militants syriens.

Pendant que les négociations ont lieu à Genève, les combats se poursuivent en Syrie, à Damas et à Alep. Plus de 130.000 personnes ont été tuées en Syrie en près de trois ans et des millions de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers.

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