Le gouvernement syrien prêt à participer aux négociations de paix
C'est ce qu'a indiqué, mercredi, une proche conseillère du président syrien, Bachar Al-Assad. "La parole occidentale est prise en défaut sur la Syrie", estime-t-elle.
La situation en Syrie va-t-elle finir par se débloquer ? Une proche conseillère du président syrien, Bachar Al-Assad, a déclaré, mercredi 23 décembre, que Damas était disposée à participer aux négociations de paix. Les Nations unies entendent les organiser à partir du mois de janvier.
A la chaîne télévisée libanaise Al Mayadine, Bouthaïna Chaabane a dit que le gouvernement syrien "acceptait" la résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité la semaine dernière. Il s'agit du premier commentaire "officiel" syrien sur ce texte, qui prévoit notamment un cessez-le-feu et un processus de transition.
"La parole occidentale est prise en défaut"
Elle a ajouté que Bachar Al-Assad allait aborder les nouvelles négociations dans une bien meilleure position que les précédentes. Les raisons : l'intervention militaire russe contre les rebelles qui le combattent, et le changement d'attitude des pays occidentaux face à la menace que représente pour eux le groupe jihadiste Etat islamique.
"Il n'a pas été simple pour l'Occident de reculer. C'est la première fois que la parole occidentale est prise en défaut à propos de la Syrie. La stratégie russe pour parvenir à ces accords [diplomatiques] est efficace et intelligente et elle portera ses fruits", a assuré la conseillère du président syrien.
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