Le 21 août 2013, l'attaque à l'arme chimique orchestrée par le gouvernement syrien tue 1 300 civils dans la Ghouta, la banlieue de Damas, et provoque une onde de choc dans la communauté internationale. "Ne pas répondre à cette attaque scandaleuse augmenterait le risque de voir des armes chimiques utilisées à nouveau", disait Barack Obama.Une opération de communicationPour les Occidentaux, la ligne rouge est franchie mais les Américains font marche arrière, craignant de provoquer le chaos dans un pays où le régime est très affaibli et l'opposition armée déjà aux portes de Damas. Vladimir Poutine profite alors de ce recul pour s'imposer comme l'allié de Damas. Aujourd'hui, les frappes de la coalition s'adressent aussi à lui, mais elles ont un impact militaire limité et s'apparentent davantage à une opération de communication.