Frappes en Syrie : l'avertissement américain
Donald Trump a décidé de frapper la Syrie dans la nuit du 6 au 7 avril. Cette intervention unilatérale a été menée sans l’aval des Nations unies, en réponse à l’attaque chimique imputée au régime de Bachar al-Assad.
20h à Washington, 2h40 dans la nuit à Paris : les premiers missiles sont lancés vers la Syrie depuis deux navires de guerres américains stationnés en Méditerranée. En quelques minutes, 59 missiles Tomahawk s’abattent sur la base aérienne de Shayrat, dans la province de Homs. Moins d’une heure après, le président américain s’adresse au monde entier : "Ce soir, j’en appelle à toutes les nations civilisées pour qu’elles nous rejoignent pour mettre un terme au bain de sang en Syrie. Assad a arraché la vie à des hommes, à des femmes, à des enfants sans défense. Il est dans l’intérêt vital pour la sécurité nationale des États-Unis de prévenir et de dissuader la propagation d’armes chimiques mortelles".
Condamnation des alliés de la Syrie
À la télévision syrienne, la réponse a été immédiate : "les États-Unis ont mené une agression flagrante contre l’une de nos bases aériennes qui ont fait six martyrs parmi nos soldats", a déclaré le général Ali Mayhoub, porte-parole de l’armée syrienne. Les alliés du régime ont fermement condamné cette attaque.
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