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Direct Syrie : la France n'interviendra pas seule et cherche une coalition

Le Premier ministre a indiqué, après avoir reçu les parlementaires, que François Hollande travaillait à "réunir une colatition" internationale. 

Article rédigé par franceinfo
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Laurent Fabius (gauche), Jean-Marc Ayrault et François Hollande, le 28 août 2013 à l'Elysée.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

L'exécutif français est sous pression, lundi 2 septembre. Alors que Barack Obama a fait volte-face et décidé d'attendre le vote du Congrès pour engager une action en Syrie, bon nombre de parlementaires français, de droite comme de gauche, réclament une consultation. Leurs responsables ont été reçus à 17 heures à Matignon.

Suivez les événements de la journée dans ce live et retrouvez les principaux éléments à retenir en bas de la page.



Les faits à retenir : 

• Le gouvernement français a publié sur son site des "documents secrets déclassifiés" tendant à prouver l'implication du régime syrien dans l'attaque chimique perpétrée le 21 août dans la banlieue de Damas. Plus tôt, Jean-Marc Ayrault a transmis ces documents aux responsables parlementaires, qu'il a reçus à 17 heures. 

François Hollande "travaille à réunir une coalition internationale" sur une intervention en Syrie, en attendant de connaître la décision du Congrès américain sur une intervention des Etats-Unis, principaux alliés de la France dans ce dossier. "Il n'est pas question pour la France d'agir seule", a confirmé Jean-Marc Ayrault au sortir de sa réunion avec les parlementaires.

Le débat parlementaire de mercredi sera bien sans vote. Le Premier ministre l'a redit lundi soir. Mais la perspective d'une consultation des députés et sénateurs français sur une intervention militaire n'est pas totalement écartée. "C'est au président qu'il appartient de décider si un vote, que notre Constitution n'oblige pas, doit avoir lieu", a déclaré le chef de Matignon.

 Bachar Al-Assad met en garde la France en cas de frappes, dans une interview au Figaro publiée en partie sur le site du quotidien lundi. "Dans la mesure où la politique de l'Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi", menace-t-il. Et de prévenir : "Il y a aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France". 

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