Syrie : dans les quartiers rebelles d'Alep, plus aucun hôpital n'est en état de fonctionner
250 000 civils vivent dans la partie est de la ville, où les hôpitaux restants la cible répétée des bombardements du régime et de ses alliés cette semaine.
Après une semaine de bombardements d'une intensité inédite, "plus de 250 000 hommes, femmes et enfants" habitant les quartiers rebelles d'Alep, en Syrie, sont privés de soins hospitaliers. Plus aucun des hôpitaux qui se trouvent dans la partie est de la ville n'est en état de fonctionner, alerte l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lundi 21 novembre, dans un communiqué.
Seules de petites cliniques subsistent
Des services de santé "sont encore disponibles dans de petites cliniques", précise l'organisation onusienne, qui se base sur les témoignages de ses partenaires sur place, mais le traitement des traumatismes, les interventions chirurgicales majeures et d'autres soins d'urgence ne sont plus assurés.
Ces quartiers assiégés ne peuvent plus recevoir d'aide humanitaire – donc de nourriture et de médicaments – depuis le mois de juillet, date à laquelle le régime de Bachar Al-Assad a pris le contrôle de la dernière voie d'approvisionnement.
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