Syrie : le régime accusé d'attaque chimique sur des civils
Malgré le démenti des autorités, l'armée syrienne est directement accusée après l'attaque chimique perpétrée dans la ville de Khan Cheikhoun au nord-ouest de la Syrie, qui a fait au moins 100 morts et plus de 400 personnes intoxiquées.
Les habitants de Khan Cheikhoun en Syrie ont été surpris dans leur sommeil par ce qui est manifestement une attaque chimique ce mardi 4 avril au matin. Paniqués, les secouristes arrosent les victimes dans l'espoir de les réanimer. Une course contre la montre s'engage : de nombreux enfants se trouvent parmi les personnes inanimées. Les sauveteurs les entassent à la hâte dans des ambulances qui les conduisent dans des hôpitaux de fortune.
Les symptômes accréditent la thèse d'une attaque au gaz sarin
Pour ce médecin anglais venu volontairement aider dans cette région tenue par les rebelles, le type de gaz employé ne fait guère de doutes. "Ce malade ne sent pas le chlore. C'est une attaque avec un gaz chimique beaucoup plus grave", explique Shahul Islam, médecin volontaire britannique. Les pupilles dilatées du malade sont un des symptômes du redoutable gaz sarin. Celui-là même que le régime de Bachar Al-Assad avait utilisé en août 2013.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.