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Projet Pegasus : "Nous déposons plainte auprès du procureur de la République de Paris", indique Mediapart

Deux journalistes de Mediapart, Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel, ont été espionnés via un logiciel installé dans leur smartphone. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Edwy Plenel, le président de Mediapart, dans les locaux du journal en mars 2020.  (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

"Nous déposons plainte auprès du procureur de la République de Paris", indique Mediapart dans un article (payant) lundi 19 juillet. Cette plainte est déposée "au nom de notre journal, de Lénaïg Bredoux et d’Edwy Plenel", peut-on encore lire. "Aucun autre téléphone d’un membre de l’équipe de Mediapart n’a été espionné" par le logiciel au cœur des révélations faites par un consortium international de journalistes crée par Forbidden Stories, dont la cellule investigation de Radio France fait partie.

>>> Projet Pegasus : en France comme au Maroc, des journalistes ciblés par Rabat

La surveillance "a commencé le 23 février 2019 pour le téléphone de Lénaïg Bredoux, qui enquête notamment sur les violences sexistes et sexuelles, devenue notre responsable éditoriale aux questions de genre", précise Mediapart. "Cet espionnage s’est poursuivi jusqu’au 1er juillet 2019, avant de reprendre, avec plus d’intensité, du 8 juillet 2019 au 27 mai 2020", ajoute le journal.

S'agissant d'Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, "l’infection par le logiciel espion Pegasus a duré deux mois, du 5 juillet au 5 septembre 2019". Dans les deux cas, Pegasus a été "actionné par des services secrets marocains", peut-on encore lire. Le site d'information en ligne a chargé son avocat, Me Emmanuel Tordjman, "de déposer plainte dès ce lundi".

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