Yémen : plus de 200 rebelles houthis tués en trois jours près de Marib, selon la coalition dirigée par l'Arabie saoudite
La province de Marib, dans le nord du Yémen, est depuis février le théâtre d'une bataille sanglante, qui s'est intensifiée ces dernières semaines.
Un bilan très lourd. La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen a affirmé, dimanche 31 octobre, avoir tué plus de 218 rebelles houthis dans de nouveaux raids ces trois derniers jours près de Marib, le dernier bastion du gouvernement dans le nord du pays en guerre.
Depuis plusieurs semaines, la coalition menée par Ryad fait état quasi quotidiennement de bilans de rebelles tués dans les frappes, mais les chiffres ne peuvent être vérifiés de source indépendante et les Houthis ne communiquent que très rarement sur leurs pertes. "Vingt-quatre véhicules militaires ont été détruits et plus de 218 terroristes" ont été tués dans des raids au cours des dernières 72 heures à Al-Jawba et à Al-Kassara, a annoncé la coalition dans un communiqué, selon l'agence de presse officielle SPA.
La pire crise humanitaire au monde
La coalition appuie les forces gouvernementales au sol, qui tentent de repousser l'offensive des Houthis cherchant à s'emparer de la ville de Marib, chef-lieu de la province du même nom. La région est depuis février le théâtre d'une bataille sanglante, qui s'est intensifiée ces dernières semaines avec les avancées des rebelles, malgré les pertes.
Les Houthis, proches de l'Iran, contrôlent la majeure partie du nord du Yémen dont la capitale Sanaa. En 2015, la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue pour appuyer les forces loyalistes en peine. La guerre, déclenchée en 2014, a plongé le Yémen dans la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU. Des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et plusieurs millions ont été déplacées, selon des ONG internationales.
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