Malgré le danger, secourir, protéger à tout prix, c'est le métier de Fabrice Carbonne, 37 ans, et déjà 12 ans d'expérience. Depuis quelques mois, c'est à Dakar qu'il travaille pour une ONG. Il a dû apprendre seul à gérer le danger. "Quand on est au restaurant, on s'assoit en face de la porte pour voir ce qui se passe, on est plus vigilant", explique le directeur d'"Action contre la faim". Des volontaires qui se professionnalisent Action contre la faim, Médecins Sans Frontières, Croix-Rouge ou Médecins du monde, autant d'ONG qui doivent s'implanter en pleine zone de conflit. Ces risques, les humanitaires en sont conscients. Année après année, les volontaires se professionnalisent. Aujourd'hui, dans les pays où les risques sont les plus élevés, les ONG privilégient les volontaires locaux et envoient de moins en moins d'expatriés.