Proche-Orient : l'inquiétude d'une escalade militaire
La crainte d’un embrasement généralisé de la région grandit. En pleine poussée des tensions, les Etats-Unis, alliés d’Israël, ont envoyé, samedi 3 août, davantage de navires de guerre et d’avions de combat dans la région. "Le ministre de la Défense va procéder à de multiples déplacements de forces afin de renforcer la protection des forces américaines dans la région", a déclaré Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone.
Après dix mois de guerre à Gaza, Tsahal poursuit son offensive et continue l’élimination de tous les membres du Hamas. L’Iran, le Hezbollah libanais et ce mouvement islamiste palestinien accusent Israël de l’assassinat d’Ismaël Haniyeh, mercredi 31 juillet, à Téhéran (Iran).
Inquiétude grandissante
Ces attaques et les menaces de riposte ont alimenté les inquiétudes d’une guerre à grande échelle. "En cas de guerre, nous ne pouvons rien faire mais nous espérons que cela n’arrivera pas", témoigne un civil libanais. Si le pays du Cèdre enchaîne les crises, l’Iran est aussi affaibli. "Les Iraniens n’ont aucun intérêt à aller à la confrontation directe", estime la politologue, Myriam Benraad.
Signe de l’inquiétude qui monte, les ambassades américaine, britannique et suédoise ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Liban. Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs dessertes de Beyrouth (Liban) et de Tel Aviv (Israël).
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