Depuis Washington, mardi 24 novembre, après une heure quarante d'entretien à la Maison Blanche avec Barack Obama, François Hollande a appelé à livrer contre le groupe Etat islamique (EI) une bataille "commune, collective et implacable". Le président américain lui a apporté son soutien sur l'intensification des frappes contre l'organisation jihadiste en Syrie comme en Irak.Devant la presse, François Hollande a appelé à "soutenir tous ceux qui combattent au sol Daech et faire en sorte que ces forces-là puissent être aidées, équipées, par l'ensemble des pays qui veulent, sur le plan militaire, détruire Daech". Il a aussi jugé "urgent de fermer la frontière entre la Syrie et la Turquie pour qu'aucun terroriste ne vienne en Europe pour perpétrer des actes barbares".Hollande réaffirme la nécessité d'une transition en SyrieLe président de la République a appelé de ses vœux un renforcement des échanges d'informations entre alliés, ce que Barack Obama lui a promis. "Les Etats-Unis vont rapidement partager leurs renseignements avec la France", a dit le président américain. Obama qui reçoit Hollande : "Nous sommes tous Français" Obama qui reçoit Hollande : "Nous sommes tous Français" - () François Hollande a affirmé que la France n'interviendrait pas au sol en Syrie, mais soutiendrait les forces locales qui combattent l'EI. Il a aussi réaffirmé que le président syrien, Bachar Al-Assad, devait quitter le pouvoir au plus vite, en cas de transition politique dans ce pays en guerre.