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L'Etat islamique affirme qu'une otage américaine a été tuée lors d'un raid de la coalition en Syrie

Selon le communiqué du groupe jihadiste, la jeune femme est morte dans un bombardement de l'aviation jordanienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un immeuble de Raqqa (Syrie) touché par un bombardement aérien de l'armée syrienne, le 28 novembre 2014. (STRINGER / ANADOLU AGENCY / AFP)

Elle était la dernière otage américaine aux mains du groupe Etat islamique (EI), selon le New York Times (en anglais). L'EI a affirmé, vendredi 6 février, que Kayla Jean Mueller a été tuée lors d'un raid aérien de la coalition internationale dans la région de Raqqa (nord de la Syrie).

"L'aviation de la coalition croisée a bombardé une position en dehors de la ville de Raqqa après les prières du vendredi. Aucun combattant n'a été touché mais nous pouvons confirmer qu'une otage américaine a été tuée par les frappes", a indiqué l'EI dans un communiqué diffusé sur des sites jihadistes. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes menées vendredi dans le nord de la Syrie ont coûté la vie à "au moins 30 jihadistes, mais certainement plus".

Elle avait été enlevée en août 2013

Dans le titre du communiqué, l'EI mentionne que l'aviation "jordanienne" a tué une otage américaine, mais le texte parle d'une frappe de la "coalition". Le communiqué signé par le bureau d'informations de la province de Raqqa ne comporte pas de photos du corps de l'otage. Il est toutefois accompagné de photos de ruines, présentées comme les décombres du bâtiment dans lequel l'otage a péri.

Selon le New York Times, l'otage, une travailleuse humanitaire originaire de l'Arizona, avait été enlevée en août 2013 alors qu'elle se rendait à Alep avec son petit ami syrien. Ses proches avaient reçu une preuve de vie par vidéo quelques semaines plus tard. La jeune femme, vêtue d'un voile, y demandait que l'on épargne sa vie. 

L'information de sa mort n'a pas pu immédiatement être vérifiée de source indépendante. "Nous sommes très préoccupés par ces affirmations, a réagi la Maison Blanche. Mais nous n'avons pas de preuve pour l'instant".

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