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Irak, un an après le groupe état islamique.

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Article rédigé par France 24 - Simona Foltyn, Cécile Adobati
France Télévisions

Un an après la fin officielle du groupe état islamique en Irak, le pays peine à se reconstruire faute de moyens. Reportage dans la province d'Al-Anbar

Gare de Falloujah, l'unique train de la journée est prêt à partir.
La liaison avec Bagdad la capitale a repris en juillet.
Cela fait maintenant un an que l'état islamique est officiellement vaincu en Irak. 
Mais depuis, faute d'argent, la reconstruction d'Al-Anbar n'avance pas.
Cette province à l'ouest du pays était l'un des bastion du groupe terroriste.

 Thaker Aidan, ingénieur municipal à Ramadi:
"Avant l'arrivée groupe Etat Islamique, il y avait plus de 660 projets municipaux. Aujourd'hui on essaie encore de rattapper ce niveau de projets publics."

Le taux d'accès aux études secondaires frôle à peine les 15%.
Dans ce qu'il reste du centre hospitalier universitaire de Ramadi, patients et médecins doivent quant à eux composer avec les pénuries.

Amer Hamid Najm, proche d'un malade:
"Tout ce qui est cher manque. Ils ne veulent pas payer pour les citoyens; j'ignore s'ils n'achètent tout simplement pas les choses ou s'ils les détournent".

Le gouvernement fédéral a débloqué près de 100 millions d'euros pour la province d'Anbar l'an prochain. Le plus faible de tous les budgets provinciaux.
Sans investissements suffisants, beaucoup craignent un retour du groupe état islamique dans son ancien bastion.

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