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Irak : l'armée reprend le contrôle de l'aéroport de Mossoul

Cinq jours après avoir lancé l'offensive sur la partie ouest de Mossoul, les forces irakiennes sont entrés aujourd'hui, dans l'aéroport de la ville, contrôlé depuis 2014 par les jihadistes du groupe État islamique.

Article rédigé par franceinfo - Oriane Verdier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les forces de sécurité irakiennes reprennent le contrôle de l'aéroport de Mossoul, le 23 février 2017. (ZOHRA BENSEMRA / REUTERS)

La bataille de Mossoul se poursuit en Irak, entre les jihadistes du groupe État islamique et les forces de l'armée irakienne. Ces dernières ont franchi une étape significative le 23 février, en entrant dans l'aéroport de la deuxième ville du pays. Il était contrôlé depuis août 2014 par le groupe terroriste. La télévision publique irakienne annonce que l'aéroport est désormais totalement contrôlé par l'armée. Une avancée importante dans la reconquête de Mossoul.

Plusieurs armes retrouvées

Les combats se poursuivent sur place, dans l'aéroport de Mossoul et sur la base militaire voisine de Ghazlani. Ce matin, les militaires appuyés par des avions, des drones et des hélicoptères, sont entrés dans cette zone et en ont pris le contrôle. Les soldats auraient retrouvé de nombreuses armes de l'organisation État islamique, mais également une dizaine de voitures qui serviraient à commettre des attentats-suicides.

700 000 civils toujours bloqués à Mossoul ouest

La base militaire de Ghazlani est la plus grosse base militaire du nord de l'Irak. Maintenant qu'elle l'a récupérée et qu'elle contrôle l'aéroport, l'armée peut avancer dans la zone urbaine, sur la rive ouest de Mossoul, où plus de 700 000 civils sont toujours prisonniers de Daech. Pour le moment, ces familles ne peuvent pas sortir sans être la cible du groupe terroriste. Des bateaux gonflables pourraient être déployés sur le Tigre, pour leur permettre de traverser le fleuve et rejoindre la zone est de la ville, déjà libérée. Mais ce voyage est risqué. Chacun pourrait perdre la vie sous les tirs des jihadistes en tentant cette traversée.

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