Cet article date de plus de neuf ans.

Deux jihadistes français auteurs d'attentats-suicides en Irak

Le groupe Etat islamique, auquel ils appartiennent, ne précise pas quand les attentats ont été menés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une photo non datée du groupe Etat islamique, qui affirme qu'il s'agit de Abou Maryam al-Firansi, un des deux Français auteurs d'attentats suicide en Irak. (WELAYAT AL-FARAT / AFP)

Deux Français ont mené des attentats-suicides contre des casernes de milices sunnites et chiites près de la ville d'Haditha, dans l'ouest de l'Irak. C'est ce qu'a a affirmé vendredi 22 mai le centre de surveillance des sites jihadistes SITE (en anglais), en citant une section du groupe Etat islamique (EI).

Le groupe ne précise pas quand les attentats ont été menés. Il affirme que "des dizaines d'ennemis ont été tués et blessés dans les deux attaques" perpétrées par les deux combattants présentés comme Abou Maryam al-Firansi et Abou Abdoul Aziz al-Firansi, "al-Firansi" signifiant le Français en arabe. Le premier est originaire de Toulouse, et s'appelle Kevin Chassin, selon France 3 Midi-Pyrénées.

Plus de 100 jihadistes français morts en Syrie et en Irak

"Deux chevaliers de l'Etat islamique ont lancé deux camions bourrés de tonnes d'explosifs contre des rassemblements et des repaires" de milices sunnites et chiites près de Haditha, affirme l'EI. "Le frère Abou Maryam al-Firansi a visé un quartier général" et "Abou Abdoul Aziz al-Firansi (...) a suivi avec un deuxième camion visant des casernes d'apostats", selon le message cité par SITE qui publie la photo des deux hommes.

Le 3 mai, une source proche des services antiterroristes français comptabilisait plus de 100 morts parmi les islamistes partis de France pour mener le jihad en Syrie et en Irak. Selon cette source, plus de 800 personnes sont allées en Syrie et en Irak, dont quelque 450 y sont encore et environ 260 ont quitté la zone.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.