Joe Biden avait promis des représailles après l'attentat, jeudi, aux abords de l'aéroport de Kaboul, qui a fait au moins 85 morts, dont 13 soldats américains. L'armée américaine a annoncé, vendredi 27 août, avoir mené une frappe de drone contre l'Etat islamique au Khorasan (EI-K), branche afghane du groupe terroriste, qui avait revendiqué l'attaque. "Deux cibles importantes de l'EI ont été tuées et une blessée", a annoncé le porte-parole du Pentagone, samedi.Les deux personnes tuées sont un "organisateur" et un "opérateur" de l'attentat de jeudi, a affirmé le général Hank Taylor. "Il n'y a, à notre connaissance, aucune victime civile". Cette frappe "s'est produite dans la province de Nangarhar", à l'est de Kaboul, expliquait l'armée américaine vendredi.Situation sous tensionLa frappe, lancée depuis l'extérieur de l'Afghanistan, s'est produite au moment où les évacuations se terminent à l'aéroport de Kaboul, placé sous haute surveillance.L'ambassade des Etats-Unis à Kaboul a demandé, vendredi, aux ressortissants américains, de quitter "immédiatement" les abords de l'aéroport dans une alerte de sécurité. "En raison des menaces pour la sécurité à l'aéroport de Kaboul, nous continuons à conseiller aux citoyens américains d'éviter de se rendre à l'aéroport et d'éviter les portes de l'aéroport", a rappelé l'ambassade.Plus tôt vendredi, le porte-parole de l'armée américaine, John Kirby, avait affirmé que la mission d'évacuation à l'aéroport de Kaboul faisait toujours face à "des menaces précises et crédibles". La France et le Royaume-Uni ont annoncé la fin de leurs opérations d'évacuation de civils afghans.