Économie : le mirage iranien pour les PME françaises
En Iran, cinq jours de manifestations ont entraîné des violences qui ont fait 21 morts. Des événements qui risquent de jeter un froid dans les relations économiques entre l'Iran et la France. Des entreprises françaises avaient fait leur retour sur le marché iranien après la fin des tensions liées au nucléaire.
Frédéric Bianchi, directeur général de PMS Industrie, est très fier de cette machine dans son entreprise à Rang (Doubs). Elle permet de fabriquer des protections uniques pour les sangles qui serviront à transporter des poutres ou des matériaux sur les chantiers, notamment en Iran. PMS Industrie est une PME de 75 salariés spécialisée dans les sangles et harnais de sécurité.
Moins d'une cinquantaine d'entreprises implantées
Des équipements utilisés dans la construction et sur les plateformes pétrolières, deux secteurs en pleine expansion en Iran. Début 2016, les sanctions américaines ont été levées, l'entreprise a espéré investir ce marché, des espoirs refroidis. L'époque semble loin où 130 délégations françaises étaient à Téhéran avec le gouvernement pour tenter de négocier de nouveaux marchés. Aujourd'hui, moins d'une cinquantaine sont implantées. Les banques craignent de les financer et la corruption en Iran est encore présente.
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