: Vidéo Mossoul : au cœur des combats entre l'armée irakienne et l'Etat islamique
Les affrontements dans le vieux Mossoul ont été parmi les plus intenses depuis le début de la guerre contre l'EI dans la deuxième ville d'Irak.
Malgré le déluge de feu irakien et de l'aviation de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, les jihadistes continuent d'opposer une résistance farouche à Mossoul. Lundi 26 juin, les forces irakiennes ont livré des combats acharnés dans la vieille ville, où sont acculés les membres du groupe Etat islamique (EI) chassés de la grande majorité de Mossoul, leur dernier grand fief urbain en Irak.
Ces images, tournées pour la chaîne britannique Skynews, témoignent de la proximité entre les belligérants, dans les ruelles dévastées de la vieille ville.
Environ "65 à 70 % de la vieille ville a été libérée, il reste moins d'un kilomètre carré à reprendre", a déclaré un responsable militaire à l'AFP. Il ne reste que "quelques centaines de combattants de l'Etat islamique", a-t-il estimé, alors que les affrontements dans le vieux Mossoul ont été parmi les plus intenses depuis le début de la guerre contre l'EI dans la deuxième ville d'Irak.
Des contre-attaques meurtrières
Dans le même temps, l'armée irakienne a tenté de sécuriser des quartiers de l'ouest de la ville après une contre-attaque meurtrière des jihadistes survenue dimanche dans des quartiers "libérés" de la ville, dans l'ouest de Mossoul. Cette contre-attaque a été présentée par un responsable local comme une diversion de "cellules dormantes" de l'EI pour alléger la pression contre le groupe dans la vieille ville dévastée par les combats.
Cela fait plus de huit mois que des milliers de membres de l'armée, des forces du contre-terrorisme (CTS) et de la police fédérale ont lancé l'offensive pour reconquérir Mossoul, tombée aux mains de l'EI en juin 2014. Aussi bien le commandement militaire irakien que l'allié américain ont souligné à plusieurs reprises que la bataille ne sera pas facile, notamment en raison de la nécessité d'éviter des pertes parmi la population civile.
Les jihadistes utilisent en effet les civils comme "boucliers humains" ou se fondent dans la population pour fuir la ville ou lancer des opérations sanglantes.
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