Pendant toute sa visite en Irak, François Hollande a tenu des propos plutôt rassurants, parlant du recul de Daech, d'une victoire possible d'ici l'été. Mais la situation est plus complexe, assure l'envoyée spéciale de France 2 à Erbil, Dorothée Olliéric. À Mossoul, seulement un quart de la ville a été repris à Daech. Les pertes en hommes sont très nombreuses. 20 à 25% des forces spéciales irakiennes auraient été tuées ou blessées.Un attentat pendant la visite de HollandeLes pertes matérielles aussi sont importantes. Les blindés sont attaqués régulièrement par des voitures piégées. À Bagdad, il y a presque chaque jour un attentat. Pendant la visite du président français, il y a eu trente morts en plein centre-ville. L'attaque a été revendiquée par Daech. Son potentiel de nuisance est toujours là.