Dans le sud de la bande de Gaza, de nombreuses familles se sont réfugiées loin des bombardements. La plupart d’entre elles a tout perdu. "Je suis parti de chez moi sans rien, je n’ai pas eu le temps, explique un homme qui a dû partir dans la précipitation. Et maintenant je ne peux même pas retirer mes économies à la banque."Des réserves limitées de nourriture et de boisÀ Khan Younés, un camp de réfugiés s’est installé et ne finit jamais de se remplir. Les denrées sont rares et les familles peinent à trouver de la nourriture. "Je viens chercher de la nourriture pour mes enfants, je prends tout ce que je peux, mais il n’y a presque rien", se désole un père de famille qui parvient à acheter un paquet de riz sur un stand de vente à la sauvette. Sans électricité ni essence, les gazaouis font aussi des stocks de bois, matériau devenu essentiel pour cuisiner notamment. Alors que l’hiver approche, les réserves seraient bientôt épuisées.