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Guerre entre le Hamas et Israël : à Gaza, "le pronostic vital de millions de personnes est engagé", assure le vice-président de Médecins du Monde

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Guerre entre le Hamas et Israël : à Gaza, "le pronostic vital de millions de personnes est engagé", assure le vice-président de Médecins du Monde
Guerre entre le Hamas et Israël : à Gaza, "le pronostic vital de millions de personnes est engagé", assure le vice-président de Médecins du Monde Guerre entre le Hamas et Israël : à Gaza, "le pronostic vital de millions de personnes est engagé", assure le vice-président de Médecins du Monde (France info)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
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Jean-François Corty, vice-président de Médecins du Monde, était l’invité du 19/20 info, samedi 18 novembre. Il est notamment revenu sur la situation humanitaire à Gaza.

Samedi 18 novembre, l’hôpital Al-Shifa a vécu un nouveau raid de l’armée israélienne. Des patients ont dû être déplacés. Présent sur le plateau du 19/20 info, Jean-François Corty, vice-président de Médecins du Monde, déplore : "Tous les jours, c’est un peu plus l’horreur. On sait qu’on est à près de 1,5 million de déplacés, pour une population de 2,2 millions de personnes. C’est monstrueux, c’est exceptionnel. On a environ 11 000 morts, annoncés par le Hamas. Ces chiffres sont probablement sous-estimés."

"Un cessez-le-feu"

Il précise que les Nations unies évoquent "le terme de famine". "Le pronostic vital de millions de personnes est engagé : des civils, des aidants, des humanitaires, voire des otages", déplore Jean-François Corty. Interrogé sur le travail des équipes de Médecins du Monde sur place, le vice-président regrette : "Ils ne travaillent pratiquement plus. On a un médecin qui est mort la semaine dernière avec toute sa famille, sous les bombes. (…) Il nous reste un médecin qui travaille dans un hôpital au centre de Gaza. La plupart des autres personnes sont réparties sur l’ensemble du territoire. Ils cherchent à manger, à boire."Concernant l’évacuation des malades de l’hôpital Al-Shifa, Jean-François Corty indique : "La plupart des malades, qui sont dans des statuts cliniques instables (…), ne peuvent pas être transportés. Il faut de la logistique, des ambulances, parfois des trains, des équipes du SAMU." Il précise que "les autres hôpitaux ne fonctionnent pas non plus". Le vice-président de l’ONG demande un "cessez-le-feu", notamment pour "faire rentrer du matériel".

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