Guerre entre Israël et le Hamas : report de l'échange otages-prisonniers au deuxième jour de la trêve
La dynamique de la trêve s'est grippée. Le Hamas a annoncé, samedi 25 novembre, qu'il retardait la libération attendue d'otages détenus dans la bande de Gaza, accusant Israël de ne pas respecter l'accord de trêve qui a offert un deuxième jour de répit aux Palestiniens du territoire assiégé après sept semaines de guerre.
La branche armée du mouvement islamiste, les brigades Ezzedine al-Qassam, ont notamment réclamé dans un communiqué "l'entrée des camions d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza" et le respect des "critères de sélection" pour la libération des prisonniers palestiniens en échange des otages, avant de remettre ceux-ci au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Selon Israël, qui a confirmé le retard, 14 otages devaient être libérés samedi en échange de 42 détenus palestiniens.
Arrivée de l'aide humanitaire
Cet accord, conclu par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, prévoit quatre jours de trêve qui doivent permettre la libération de 50 otages, sur les plus de 200 retenus à Gaza, et de 150 prisonniers palestiniens. Cette pause dans les combats, renouvelable et qui semblait respectée samedi, inclut aussi l'entrée d'aide humanitaire et de carburant à Gaza. Des dizaines de camions ont ainsi traversé samedi le poste-frontière de Rafah pour le deuxième jour consécutif, selon des images tournées par l'AFP.
Les bombardements israéliens depuis l'attaque sanglante menée contre Israël le 7 octobre et l'offensive militaire sur le nord de Gaza se sont interrompus, comme les tirs de roquettes du Hamas sur Israël. Vendredi, 13 premiers otages israéliens, des femmes et des enfants, ont été remis au CICR et ont regagné Israël via l'Egypte pour retrouver leurs familles. Le mouvement islamiste a également libéré dix Thaïlandais et un Philippin, qui ne faisaient pas partie de l'accord. En contrepartie, Israël a libéré 39 Palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans.
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