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"Coalition internationale" contre le Hamas : la France veut "s'inspirer de l'expérience" contre Daech, précise l'Elysée

A Jérusalem, Emmanuel Macron a annoncé mardi vouloir bâtir une "coalition internationale" pour lutter contre le mouvement islamiste palestinien.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Emmanuel Macron à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (CHRISTOPHE ENA / AFP)

Après avoir présenté ses "condoléances" au peuple israélien, mardi 24 octobre à Jérusalem, Emmanuel Macron a évoqué une possible stratégie dans cette guerre. Le président français a formulé, au côté du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, une proposition aux contours flous pour "bâtir une coalition régionale et internationale" pour "lutter" contre le Hamas

L'Elysée a ensuite apporté quelques précisions. "Il s'agit de s'inspirer de l'expérience de la coalition internationale contre Daech et voir quels aspects sont réplicables contre le Hamas. Nous sommes donc disponibles pour réfléchir, avec nos partenaires et Israël, aux pistes d'actions pertinentes contre le Hamas", détaille la présidence. Depuis Paris, Jean-Luc Mélenchon a critiqué sur X (ex-Twitter) un possible "retour à la théorie de la guerre contre le terrorisme" de l'ex-président américain George W. Bush, "tout un monde que la diplomatie française récusait".

Coalition politique ou militaire ?

Sur franceinfo, Frédéric Charillon, professeur de relations internationales à l'Essec et à Sciences Po, s'interroge sur la nature de cette coalition. "Si c'est une coalition politique, sans aucun doute Israël est preneur. Si c'est une coalition militaire, pour le moment, on ne voit pas très bien à quoi ça peut ressembler", a-t-il commenté. "La coalition internationale contre Daech ne se limite pas à des opérations sur le terrain, mais implique aussi des formations des forces irakiennes, le partage d'information entre partenaires, la lutte contre le financement du terrorisme", a de son côté rappelé l'Elysée.

Emmanuel Macron a par ailleurs insisté sur la nécessité d'une "relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". "La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison", a plaidé le président français, estimant qu'il fallait "accepter le droit légitime des Palestiniens à disposer d'un territoire et d'un Etat en paix et en sécurité aux côtés d'Israël". Il doit en discuter mardi après-midi à Ramallah, en Cisjordanie, avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et mercredi à Amman où, selon l'Elysée, il rencontrera "probablement" le roi Abdallah II.

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