Guerre entre Israël et le Hamas : un cessez-le-feu à Gaza "ne bénéficierait qu'au Hamas", selon les Etats-Unis

Article rédigé par Robin Prudent, Paolo Philippe
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des habitants de la bande de Gaza dans les décombres, le 24 octobre 2023. (MAJDI FATHI / NURPHOTO / AFP)
La Maison Blanche suggère plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

Ce qu'il faut savoir

Les Etats-Unis refusent un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas. Une trêve dans la bande de Gaza ne ferait que donner un répit au Hamas à l'heure où Israël multiplie les frappes aériennes contre ce groupe islamiste palestinien, a réaffirmé mardi 24 octobre la Maison Blanche suggérant plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

>> ce direct est désormais terminé.

Emmanuel Macron réaffirme le besoin d'une reconnaissance mutuelle. "Il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d'un territoire et d'un Etat", a affirmé Emmanuel Macron. Ce dernier a ajouté : "Et il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d'un Etat d'Israël." 

"Nous demandons un cessez-le feu total", a lancé Mahmoud Abbas. "Nous demandons une protection internationale immédiate et une solution politique." Selon le président de l'Autorité palestinienne, "6 000 Palestiniens sont morts" depuis le début de lguerre entre le Hamas et Israël. "Nous avons condamné l'assassinat de civils des deux côtés", a-t-il affirmé.

"Condoléances de la France" au peuple israélien. En fin de matinée mardi, le président français s'est entretenu avec Benyamin Nétanyahou. Il a assuré que la France partageait cette "terrible épreuve", alors que les combattants du Hamas détiennent toujours des otages. "Nous sommes des démocraties contre des terroristes", a ajouté Emmanuel Macron. Ce dernier a également défendu "la cause palestinienne".

"Le premier objectif est la libération des otages". Emmanuel Macron a, plus tôt dans la matinée de mardi, rencontré son homologue israélien, Isaac Herzog, à Jérusalem. "Il faut organiser des opérations ciblées face aux terroristes", a-t-il déclaré. Dans la matinée, il a rappelé sur X (ex-Twitter) que trente "compatriotes" français "ont été assassinés le 7 octobre" et que "neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage".

Une rencontre avec des familles de victimes. A son arrivée, le président avait auparavant rencontré une trentaine de Français, dans les salons de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, avec 18 familles de victimes représentées. Les proches de Mia Shem, cette Franco-Israélienne retenue en otage et présentée dans une vidéo diffusée le 16 octobre par le Hamas, était notamment présente.