Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du vendredi 16 février
L'attaque israélienne à Rafah semble se préciser. Cette opération militaire sera menée "après nous être coordonnés avec l'Egypte", a assuré, vendredi 16 février, le ministre israélien des Affaires étrangères. Selon le Wall Street Journal et une ONG égyptienne, Le Caire fait ériger un camp fermé et sécurisé dans le Sinaï pour accueillir les Palestiniens de Gaza qui fuiraient la guerre en cas d'offensive sur Rafah. Voici ce qu'il faut retenir de la journée du 16 février.
La Cour internationale de justice rejette la nouvelle requête sud-africaine contre Israël
La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies, a rejeté la requête additionnelle de l'Afrique du Sud contre Israël, qui a annoncé une offensive d'envergure contre Rafah, dans la bande de Gaza, estimant que l'Etat hébreux devait respecter les mesures déjà ordonnées.
Pretoria avait déjà saisi la CIJ, basée à La Haye, en soutenant que les opérations d'Israël à Gaza s'apparentaient à une violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La cour doit encore se prononcer sur ce point, mais le 26 janvier elle avait ordonné à Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Joe Biden réclame "un cessez-le-feu temporaire" à Gaza
Les Etats-Unis haussent le ton. Joe Biden a réclamé, vendredi 16 février, "un cessez-le-feu temporaire" à Gaza "pour faire sortir les otages". Le président américain réclamait jusque-là plutôt une "trêve" ou une "pause" dans les combats. Un débat sémantique qui compte pour les Etats-Unis.
"J'espère qu'en attendant, les Israéliens ne procèderont pas à une invasion terrestre massive", a ajouté le président américain, qui était interrogé par la presse à la Maison Blanche sur une possible offensive militaire sur la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, où s'entassent 1,4 million de personnes, la plupart déplacées par les combats.
Le chef du Hezbollah s'en prend à Israël
Hassan Nasrallah, a juré qu'il ferait payer à Israël "par le sang" le prix des civils tués au Liban durant la semaine, assurant que les missiles de précision de son parti pouvaient atteindre l'extrémité sud du pays ennemi. "Nos femmes et nos enfants qui ont été tués (…), l'ennemi paiera le prix de leur sang versé", a déclaré le chef du mouvement islamiste libanais dans une allocution télévisée. Il a prévenu que sa formation "disposait d'une énorme capacité de missiles de précision" qui peuvent couvrir le territoire israélien "de Kiryat Shmona à Eilat".
Une "attaque terroriste" dans le sud d'Israël
Au moins deux personnes ont été tuées, vendredi, à la suite d'une "attaque terroriste" présumée dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, ont annoncé un hôpital et la police. Selon les secouristes, six personnes ont été blessées et transférées dans deux hôpitaux. Une porte-parole de l'un d'eux, l'hôpital Kaplan, a précisé que deux des personnes blessées et transférées dans l'établissement avaient succombé.
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