Conflit Israël-Gaza : chez les civils palestiniens, la crainte d’une offensive des chars israéliens
Il ne reste qu’un champ de ruines, un tas de gravats. Au cœur de la ville de Gaza, une tour a été soufflée par l’une des frappes israéliennes. "C’était un état de panique terrible. Franchement, même moi, l’homme de la famille, je tournais en rond tellement j’étais terrifié et désemparé", confie un père de famille, qui n’a eu que quelques instants pour fuir. Un homme tenait un coffee-shop au sommet du bâtiment. "Il y avait des bureaux de journalistes, d’avocats, des cabinets médicaux, et mon restaurant sur le toit-terrasse. Rien ne justifie ce bombardement. Je ne comprends pas", dit-il.
Entre désespoir et colère
Au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, les Palestiniens s’attendent au pire. Certains quittent leur quartier en direction des écoles gérées par les Nations unies pour s’abriter. Déjà plus de 20 000 réfugiés, selon Adnan abu Hasan, porte-parole de l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine. "On s’attend à ce que les chiffres augmentent", dit-il. Les Gazaouis oscillent entre désespoir et colère. "J’ai 15 personnes à ma charge entre mes enfants et mes petits-enfants. Qui va m’aider, qui va s’occuper de nous?", demande une femme.
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