Cessez-le-feu à Gaza : il faut que la résolution de l'ONU "s'applique au plus vite", appelle la présidente de l'Assemblée nationale

Yaël Braun-Pivet réagissait à la mort de sept humanitaires tués dans une frappe israélienne alors qu'ils livraient de la nourriture dans la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le 2 avril 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Il faut que la résolution de l'ONU "s'applique au plus vite", appelle la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sur franceinfo mardi 2 avril, alors que sept collaborateurs d'une ONG américaine qui livre de la nourriture dans la bande de Gaza ont été tués dans une frappe israélienne lundi. L'organisation a annoncé la suspension de ses activités dans la région.

Yaël Braun-Pivet déplore "un nouveau drame" et plaide pour que la résolution de l'ONU soit "appliquée" rapidement avec la mise en place d'"un cessez-le-feu, un accès à l’aide humanitaire et la libération de l'ensemble des otages."

"Le temps des sanctions contre Israël n'est pas venu"

Yaël Braun-Pivet estime en revanche que le "temps des sanctions" contre Israël "n'est pas venu". Il faut, selon la présidente de l'Assemblée nationale, faire le "maximum d'efforts" pour "poursuivre le dialogue". Elle rencontrera son homologue, le président de la Knesset, Amir Ohana, "dans quelques jours". "Il faut que nous ayons des efforts convergents pour parvenir à l'application de cette résolution", poursuit-elle.

Elle juge par ailleurs qu'il n'est pas "opportun" de qualifier "la situation au Proche-Orient" de "génocide", alors qu'un des vice-présidents de Médecins du Monde a évoqué mardi sur franceinfo une "intention génocidaire de la part d'Israël".

La présidente de l'Assemblée nationale ajoute par ailleurs qu'elle n'est pas opposée "a priori" à la volonté du député insoumis Aymeric Caron de diffuser une compilation d'images de la guerre à Gaza au Palais Bourbon. "Je n'ai pas été, à ce jour, saisi d'une demande de la sorte, mais pour moi, il n'y a pas de refus a priori, ni par rapport au sujet qui est porté, ni par rapport à l'auteur d'une éventuelle demande", estime-t-elle en précisant les "seules restrictions" qu'elle pourrait apporter auraient trait à la "sécurité du Palais et à l'ordre public".

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