Attaques en mer Rouge : les rebelles houthis ont tiré "au moins un missile" anti-navire "en riposte" aux frappes des Etats-Unis et du Royaume-Uni au Yémen

Le missile n'a touché aucun navire, selon un général américain. Washington et Londres ont mené plus de 150 frappes sur des positions rebelles au Yémen dans la nuit de jeudi à vendredi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le destroyer américain "USS Laboon", dans le canal de Suez, le 18 décembre 2023. (ELEXIA MORELOS / MINISTERE DE LA DEFENSE AMERICAIN / AFP)

La riposte n'a pour le moment pas fait de dégâts. Les houthis ont tiré "au moins un missile" anti-navire, sans toucher le moindre bateau, "en riposte" aux frappes des Etats-Unis et du Royaume-Uni sur les positions du mouvement rebelle au Yémen, a déclaré un général américain vendredi 12 janvier.

Le responsable américain a dit s'attendre à des "tentatives de représailles" de la part des rebelles yéménites, qui ont adopté une "rhétorique assez virulente". Une haute instance des houthis avait prévenu plus tôt vendredi que "tous les intérêts américano-britanniques [étaient] devenus des cibles légitimes" pour les rebelles.

"Pas de victimes civiles" selon Joe Biden

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont ciblé 30 sites des houthis dans la nuit de jeudi à vendredi, avec un total de plus de 150 frappes, a précisé le général américain, faisant cinq morts et six blessés parmi les rebelles, selon le porte-parole militaire des houthis. "Chaque cible que nous avons frappée la nuit dernière était associée" aux tentatives des houthis d'entraver "la liberté de navigation en mer Rouge", a ajouté le militaire américain. "Je pense qu'il n'y a pas eu de victimes civiles", a déclaré le président américain, Joe Biden, pour qui ces frappes sont "un succès".

Depuis plusieurs semaines, les houthis multiplient les attaques contre des navires en mer Rouge, perturbant le commerce maritime mondial. Au pouvoir dans une bonne partie du Yémen, les rebelles proches de l'Iran affirment viser des navires liés à Israël en solidarité avec la bande de Gaza, où l'offensive de l'Etat hébreu a fait 23 708 et plus de 60 000 blessés selon le ministère de la Santé du Hamas (un bilan impossible à confirmer, faute de sources indépendantes sur place).

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