La France, très discrète sur les conditions de la libération d'Isabelle Prime
Les prises d'otage sont fréquentes au Yémen, mais celle-ci est survenue dans un contexte particulier de violence.
C'est dans un pays marqué par le chaos et la guerre civile, qu'Isabelle Prime, l'ex-otage au Yémen, de retour à Paris ce 7 août, a été enlevée. La négociation de sa libération a été une mission délicate. Le Yémen est déchiré par les combats entre rebelles chiites et loyalistes sunnites. Aucune information n'a encore filtré sur le profil des ravisseurs. Selon les experts, deux pistes peuvent être retenues : "une option crapuleuse" ou "un enlèvement par des groupes islamistes", selon Laurent Bonnefoy, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI). Dans le second cas, les capacités de négociation sont "plus difficiles".
La dernière otage
La libération a été rendue possible par le sultan d'Oman, Qabus ibn Saïd. Son pays est connu pour sa neutralité. Il a joué un rôle d'intermédiaire entre la France et les ravisseurs.
Laurent Fabius a confirmé avoir travaillé "main dans la main" avec le Sultanat d'Oman.
Isabelle Prime était la dernière otage française dans le monde.
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