Guerre au Proche-Orient : "La France ne livre pas d'armes à Israël", soutient le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot

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Guerre au Proche-Orient : "La France ne livre pas d'armes à Israël", soutient le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot
"La France ne livre pas d'armes à Israël" soutient le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot Guerre au Proche-Orient : "La France ne livre pas d'armes à Israël", soutient le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Invité sur le plateau de franceinfo dimanche, Jean-Louis Thiériot est revenu sur la crise diplomatique provoquée samedi par les propos d'Emmanuel Macron concernant un embargo sur les armes à destination d'Israël.

Nouvelle mise au point du gouvernement français. Au lendemain du souhait formulé par Emmanuel Macron sur France Inter, samedi 5 octobre, concernant l'arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées à Gaza, le ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, a rappelé sur franceinfo dimanche matin la position officielle de la France sur le Proche-Orient.

"La France ne livre pas d'armes à Israël", a-t-il répété, sur la ligne du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui expliquait fin mars que les composants militaires français ne sont fournis à Israël que pour des "systèmes purement défensifs", comme le "Dôme de fer" installé pour contrer les tirs de roquettes et missiles. "Je crois qu'on pourrait s'intéresser aux livraisons d'armes de l'Iran aux houthis ou au Hezbollah. Il cesserait de le faire, on s'épargnerait bien des malheurs et bien des vies", a par ailleurs ajouté le ministre délégué.

La France maintient sa position diplomatique

Alors que le différend était en passe de se dégonfler dimanche matin, après des déclarations de l'Elysée et de l'ambassadeur israélien en France, Jean-Louis Thiériot a estimé que cette passe d'armes ne changeait en rien la ligne de Paris concernant les conflits en cours dans la région. "Premièrement, les attentats du 7-Octobre sont des attentats terroristes ; deuxièmement, face à une attaque, Israël a le droit de se défendre ; troisièmement, ce droit à la défense doit être fait avec proportionnalité et des buts clairs et en préservant les civils, ce que nous demandons depuis très longtemps", a-t-il énuméré.

"Ça veut dire cessez-le-feu avec perspective politique qui sera nécessairement une construction à deux Etats. Mais pour arriver à ça, il faut des grands hommes d'Etat de part et d'autres parce que, finalement, le risque de la paix, c'est souvent plus dur que le risque de la guerre", a ajouté le ministre délégué.

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