Attaque de l'Iran contre Israël : le principe de représailles acté par le cabinet de guerre israélien
Des livraisons et de l'animation au marché, des tramways qui circulent normalement, et des enfants que l'on amène à l'école... Lundi 15 avril, Jérusalem a retrouvé son visage habituel. Au café, des conversations bruissent de l'Iran. Que doit faire Israël à présent ? Samy est l'un des seuls de son groupe d'amis à prêcher la retenue. "Je suis contre les représailles parce qu'on a intercepté tous les projectiles iraniens (...), donc c'est un succès, et il n'y a pas besoin de gâcher ce succès", assure-t-il aux équipes de France Télévisions.
La communauté internationale appelle Israël à la modération
Mais pour son voisin, ne pas répondre serait faire preuve de faiblesse : "Se défendre, ce n'est pas un succès ? Je ne suis pas d'accord avec lui, (...) il faut les attaquer", rétorque-t-il. La veille, dimanche 14 avril, le cabinet de guerre israélien a lui aussi débattu durant plus de trois heures. Le principe de représailles est acté, mais aucune décision n'a été prise sur l'ampleur, ni le moment. Dans la nuit de dimanche à lundi, à l'ONU, la communauté internationale a appelé Israël à la modération, et la France aussi, par la voix d'Emmanuel Macron.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.