A Bahreïn, les pneus chauffent sur la piste et brûlent dans les rues
Malgré une nouvelle nuit de violences, le Grand Prix de Formule 1 a été maintenu. Jusqu'à la dernière minute, les manifestations se sont poursuivies en dépit de l'important service de sécurité.
Le Grand Prix de Formule 1 du Bahreïn s'est élancé, dimanche 22 avril en début d'après-midi, dans une atmosphère tendue après une semaine d'affrontements entre manifestants et policiers qui ont laissé de marbre les pilotes, otages des enjeux politiques.
Les opposants bahreïnis dénoncent la tenue de cette course, qu'ils voient comme une opération de relations publiques de la famille royale sunnite après plus d'un an de répression du mouvement démocratique impulsé par la majorité chiite dans l'élan du "printemps arabe" en Tunisie et en Egypte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.