Prise d'otages de Sydney : trois morts, deux héros et une question
Lors d'une cérémonie de prières à la cathédrale St Mary's, l'archevêque Anthony Fisher a parlé mardi du "coeur brisé" de la ville. Et il a salué l'héroïsme des deux otages tués, Tori Johnson, 34 ans, le gérant du Lindt Chocolat cafe, et de Katrina Dawson, avocate de 38 ans et mère de trois enfants.
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"Des informations ont émergé ce matin au sujet de l'héroïsme de la victime masculine " de la prise d'otages, a dit l'archevêque. "Tentant apparemment sa chance, Tori Johnson a saisi l'arme " du preneur d'otages mais "tragiquement, un coup est parti et l'a tué. Toutefois, cela a précipité l'intervention de la police et au bout du compte la libération de la plupart des otages ". "Il apparaît également que Katrina Dawson tentait de protéger son amie enceinte. Ces héros étaient prêts à sacrifier leur vie pour que d'autres puissent vivre".
Un "long passé de violence criminelle"
Des déclarations qui n'ont pas été confirmées par la police. Reste aussi une question encore sans réponse. Elle concerne le passé judiciaire très chargé du preneur d'otages. Man Haron Monis avait été inculpé l'an dernier pour complicité dans le meurtre de son ex-femme, poignardée et brûlée dans un appartement de Sydney.
Cette année, il a notamment été inculpé pour agression sexuelle sur une femme de Sydney. Il avait un "long passé de violence criminelle, de fascination pour l'extrémisme et d'instabilité mentale", a confirmé le Premier ministre Tony Abbott. D'où la question que posent les médias australiens : était-il normal que cet homme se soit vu accorder une mise en liberté sous caution ?
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