La Turquie s'est félicitée du succès obtenu par l'Azerbaïdjan face à l'Arménie dans le Haut-Karabakh (conflit entre le 27 septembre et le 10 novembre). Mais l'influence grandissante d'Ankara dans le Caucase ne plaît guère à la Russie, qui considère ce territoire comme étant sa chasse gardée. Il faut dire que les deux pays soutiennent des camps opposés sur différents terrains de guerre, en Libye ou en Syrie par exemple.Des rivaux, pas des adversairesRusses et Turcs cherchent néanmoins, par tous les moyens, à éviter la confrontation directe. Cela passe parfois par de longues négociations entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Ces deux puissances sont rivales, mais pas forcément adversaires, car elles partagent des intérêts économiques communs. De plus, elles se retrouvent sur le terrain de la rhétorique, avec un même ton très dur à l'encontre de l'Occident.