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En images Trois ans après, le visage fantomatique de Fukushima

Article rédigé par Julie Rasplus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

Dans les villages situés à proximité de la centrale japonaise accidentée, le temps semble s'être suspendu et la vie peine à reprendre. 

Ils ont observé une minute de silence à 14 h 46, heure locale. Mardi 11 mars, les Japonais ont commémoré le troisième anniversaire du séisme ayant provoqué un tsunami dévastateur et la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Trois ans après, les plaies restent vives dans les villages côtiers qui ont été noyés sous l'énorme déferlante. Quelque 270 000 personnes n'ont pas encore pu regagner leurs maisons, détruites par le raz-de-marée ou rendues inhabitables par la radioactivité. Les communes de la zone sinistrée, où les habitants ne sont pas autorisés à vivre et à revenir avant longtemps, présentent désormais un visage de villes mortes.

 

Une barrière empêche l'accès à Namie, dans la zone d'exclusion, janvier 2014. (  MAXPPP)
Moine bouddhiste Tokuun Tanaka nettoie les marches de son temps à Minami Soma, à 20 km de la centrale accidentée, le 24 janvier 2014. Cinq jours par semaine, il s'occupe des biens laissés par les anciens habitants.  (MAXPPP)
Plus personne ne se trempe dans cette piscine abandonnée de Namie, à 6 km de la centrale, le 22 septembre 2013. 160 000 personnes ont dû évacuer et laisser leur maison. ( DAMIR SAGOLJ / REUTERS)
Des policiers font la circulation et filtrent les entrées pour le site de Fukushima, à Tomioka, à 9 km de la centrale, le 5 mars 2014. (NICOLAS DATICHE / AP / SIPA)
Tomioka, le 5 mars 2014. (NICOLAS DATICHE / SIPA)
Naoto Matsumura, 53 ans, tomioka. février 2013. A refusé de partir et nourri désormais ses 50 vaches, deux chats, un chien et deux autruches (RUAIRIDH VILLAR / REUTERS )
Tomioka, le 5 mars 2014. (NICOLAS DATICHE / SIPA)
Des employés continuent les opérations de nettoyage et de décontamination, à Naraha, à 20 km de la centrale, le 24 août 2013. (ISSEI KATO / REUTERS)
Un centre sportif abandonné et recouvert par la végétation à Namie, le 13 septembre 2013. ( DAMIR SAGOLJ / REUTERS)
Une rue commerçante vide à la tombée de la nuit, à Minamisoma, janvier 2014. (  MAXPPP)
Les sacs pleins de déchets radioactifs s'entassent à Tomioka, près de la centrale accidentée de Fukushima, le 5 mars 2014. (NICOLAS DATICHE / SIPA)
Un habitant promène son chien, le 11 mars 2013, à Kesennuma.  (KYODO / REUTERS)

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