Gênes : l'Italie cherche des coupables
Le gouvernement italien accuse le gestionnaire de l'autoroute A10 d'être responsable de l'effondrement du pont Morandi mardi 14 août à Gênes (Italie).
Dans les amas de béton, les secouristes fouillent sans relâche, à la recherche d'éventuels survivants. Plus le temps passe et plus les espoirs s'amenuisent : cela fait deux jours qu'une parcelle du pont Morandi s'est effondrée à Gênes (Italie), mardi 14 août. "Les opérations de recherche et de sauvetage vont continuer jusqu'à ce que nous ayons trouvé tous les disparus", explique la Porte-parole des pompiers de Gênes. L'accident prend désormais une tournure politique. Le soir du mercredi 15 août, le gouvernement a directement accusé le gestionnaire de l'autoroute A10. "Autostrade avait l'honneur, l'obligation et l'engagement d'assurer l'entretien de ce viaduc et la sécurité de ceux qui voyageaient dessus", a déclaré le Premier ministre italien, Giuseppe Conte.
"Les rumeurs sur l'effondrement du pont sont une fable"
Rome a promis de révoquer la concession autoroutière. La société mère d'Autostrade, Atlantia, a répondu dans un communiqué : "L'annonce a été faite en l'absence de toute certitude sur les causes du drame." De plus, elle rappelle qu'elle avait proposé un autre projet, contesté par le mouvement 5 Étoiles à l'époque, aujourd'hui au pouvoir. "Les rumeurs sur l'effondrement du pont sont une fable", avait déclaré un dirigeant en 2014.
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