Mahsa Amini, une jeune iranienne de 22 ans, est en train de devenir un symbole. Arrêtée à Téhéran (Iran) le 13 septembre par la police des mœurs, parce qu'elle portait mal son voile, elle est morte trois jours après à l'hôpital, après être tombée dans le coma dans les locaux de la police. Persuadée que Mahsa Amini est morte suite à des violences policières et en signe de solidarité, des dizaines de femmes iraniennes ont décidé de se couper les cheveux sur les réseaux sociaux, et d'autres de s'afficher sans voile dans les rues de Téhéran.Les autorités nient toute violenceLa colère est descendue dans la rue, avec des manifestations en cascade dans le pays, comme par exemple à Téhéran, lundi 19 septembre. Les manifestants sont des étudiants pour la plupart. Ils scandent le slogan "Femme, vie et liberté". À Saqqez (Iran), la ville natale de Mahsa Amini, on voit des femmes brandir leurs voiles en signe de protestation. Acculées, les autorités nient toute violence à l'égard de la jeune femme. Mais la contestation se poursuit en Iran.